CEAAC Centre Europeen d'Actions Artistiques Contemporaines

«Ornement» de «Walking to the Ill»

24 Jun - 24 Jul 2011

Double exposition:
« ORNEMENT » DE GAËLLE LUCAS ET « WALKING TO THE ILL » DE KIM BOM
Exposition présentée du 24 juin au 24 juillet 2011
Vernissage de l’exposition le jeudi 23 juin 2011 à 18h30

Minutieusement travaillées, les œuvres de Gaëlle Lucas et de Kim Bom dégagent finesse, poésie et fragilité. Les détails sont soigneusement peints ou dessinés, mélangeant réalisme, imaginaire et rêve : en découle un véritable dialogue artistique.

Les expositions de Kim Bom « Walking to the Ill » et de Gaëlle Lucas « Ornement » sont visibles à l’Espace international du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines du 24 juin au 24 juillet 2011. Les deux artistes y présenteront leurs projets menés respectivement lors de leur séjour à Strasbourg et Budapest.

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Kim Bom, jeune artiste coréenne, réside actuellement à Strasbourg dans le cadre d’un échange international organisé par le CEAAC, l’Art Studio de Goyang et le Musée d’Art Contemporain de Séoul. À l’issue de son séjour, elle présente son travail « Walking to the Ill » conjointement à celui de Gaëlle Lucas, lors d’une exposition à l’Espace international du CEAAC.

Le travail détaillé de Kim Bom repose principalement sur les villes qu’elle visite et se nourrit des atmosphères qu’elle y découvre. Son travail, qualifié de « tour de force » par Kai Hong, critique coréen, se distingue par sa manière des plus originales de voyager avec elle, au fil des villes visitées afin de nous en représenter la beauté. Ses peintures minutieuses se basent également sur les caractéristiques historiques et sociales propres à chaque ville et qui varient en fonction de leurs attributs spécifiques.

Ainsi elle peint les points forts ayant marqué l’histoire de la cité en même temps qu’elle représente la ville telle qu’elle se présente à elle aujourd’hui. Au-delà de l’irréelle mise en perspective de Strasbourg, c’est une histoire que Kim Bom raconte.

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Gaëlle Lucas présentera ses dessins sur papier, fruit d’un travail réalisé lors de sa résidence d’un mois à Budapest en partenariat avec la Budapest Gallery.

Trois de ses travaux ont été réalisés lors de sa résidence à Budapest et d’autres en sont issus ; de cette façon, une continuité s’illustre dans le travail de Gaëlle Lucas. Après son séjour à Budapest, ses dessins prennent du relief et de la matière pour leur donner une perspective nouvelle ; elle va également développer sa démarche artistique en réalisant ses dessins sur des grands formats.

En visitant les musées et la ville de Budapest, Gaëlle Lucas découvre son architecture et les techniques d’ornementation : d’une part, celles qui se trouvent sur les façades d’immeubles et, d’autre part, celles de la broderie transylvanienne dont elle va s’inspirer pour ses motifs. C’est avec des roses en soie soigneusement brodées qui lui ont été fournies par une artisane d’Avignon que cette démarche nouvelle se concrétise. La broderie de fleurs va alors s’incorporer naturellement à ses œuvres minutieuses chargées d’onirisme.

Les scènes figuratives abordées dans ses travaux laissent place à une suite d’interprétations possibles. Les dessins, que l’artiste regroupe souvent dans un carnet, ont pour titre des dates à la manière d’un journal intime. Les travaux réalisés à Budapest sont ceux qui dégagent sans doute le plus de fragilité et d’allusions personnelles : un fœtus dessiné dans les détails d’une robe à motifs rouges, une femme serrant contre elle un œuf, un bébé dessiné aux côtés d’une femme vêtue d’une robe verte ample. Gaëlle Lucas aborde dans ses dessins des sujets en rapport avec la féminité, l’intime, le fantasme, le désir, l’enfance ou encore le rêve.
 

Tags: Li Hui