Albert Baronian

Robert Devriendt

04 Nov - 23 Dec 2011

© Robert Devriendt
The woods of love and horror
Oil on canvas
10 x 8 cm/14 x 10 cm/7 x 10 cm
ROBERT DEVRIENDT
4 November - 23 December, 2011

Un fétichiste, une jeune fille blonde aux lèvres passées au marqueur rose, un chien ensanglanté, un taxidermiste... autant de profils atypiques qui se donnent rendez-vous dans les décors naturels de The woods of love and horror, la deuxième exposition solo de Robert Devriendt à la Galerie Baronian-Francey.
Voir ces œuvres vous emmène dans un authentique récit, dans les scènes d’un film inachevé que vous réalisez vous-même à votre guise, en tant que spectateur. Robert Devriendt trouve ses personnages en rue ou dans le monde de l’art. Il les réunit dans un récit hautement inspiré par le polar, où les rituels et la passion prennent le dessus.
Dans The woods of love and horror, Devriendt se laisse inspirer par un alter ego qui mène une vie recluse dans un bois. Ce personnage y invite des gens et les met en scène ensemble. Il tombe sous l'emprise de ce rituel et affectionne les objets qu'il trouve dans ce bois, des objets qui lui rappellent la réalité au-delà de la protection qu'offre le bois.
Sa technique de peinture renvoie aux racines de l’art pictural et traduit l'obsession de Devriendt pour le détail et le sensoriel. Les œuvres sont structurées en différentes couches. De par le format miniature et la finition minutieuse, on peut comparer sa manière de peindre à la précision avec laquelle on extrait les pierres précieuses. Ce style pictural se révèle en contradiction flagrante avec un regard contemporain superficiel. Les œuvres de Devriendt sont autant de gros plans d’une rare précision où la pellicule de peinture et la peau des sujets présentés ne font plus qu'un, en une symbiose totale.

D’autres œuvres de Robert Devriendt sont également présentées dans la rétrospective de groupe Sleeping Beauties, au Château de Gaasbeek, jusqu’au 13 novembre inclus. Une exposition solo a pour cadre Vienne, à la Galerie Mauroner, jusqu’au 5 novembre. Plus tôt dans l’année, Devriendt a également présenté son exposition solo Victimes de la passion, au musée M de Louvain.
 

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